c est la ruine
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France
Scientologie. Une ancienne membre raconte
27 mai 2009 - Réagissez à cet article
Une ancienne élève de la Scientologie a expliqué, hier, comment ils avaient abusé de sa faiblesse pour lui soutirer de l'argent. Des reproches contestés par les scientologues.
«Ils ont abusé de ma faiblesse, de mon état psychologique (...) pour obtenir de l'argent, mais en aucun cas pour me venir en aide», a dénoncé Aude-Claire, qui préfère rester anonyme. «C'est de la manipulation mentale et il faut que ça s'arrête», a-t-elle supplié, en larmes, au deuxième jour du procès pour «escroquerie en bande organisée» de l'Association spirituelle de l'Eglise de Scientologie et de six de ses membres. Sa rencontre avec la Scientologie remonte à l'année 1998. Dépressive et en rupture sentimentale, la jeune femme, alors âgée de 32 ans, se laisse convaincre que les cours de «dianétique» peuvent l'aider. Entre mi-mai et fin août, elle dépense 140.000francs (21.500€), entre livres, électromètre -un appareil électrique utilisé par la Scientologie-, cours de «réparation de vie» et cure de «purification».
PEL, Codevi et assurance-vie liquidés
Prise à la gorge, la gouvernante, qui ne gagne alors que 8.000francs (1.200euros) par mois, vide son Plan d'épargne-logement, son Codevi et son assurance-vie. Jean-François Valli, son conseiller-orienteur, va jusqu'à l'accompagner à la porte de Sofinco pour contracter un crédit. C'est en discutant avec un ami fin août1998 qu'elle finit par tourner le dos à la Scientologie, et à porter plainte. Un revirement que Jean-François Valli ne s'explique pas. Pour le scientologue, «elle était contente» et «pressée d'avancer». «Elle n'était pas obligée de payer», «la Scientologie ne peut se faire sous la contrainte, elle est basée sur le volontarisme», martèle le quadragénaire, malmené à plusieurs reprises par le ministère public.
Scientologie. Une ancienne membre raconte
27 mai 2009 - Réagissez à cet article
Une ancienne élève de la Scientologie a expliqué, hier, comment ils avaient abusé de sa faiblesse pour lui soutirer de l'argent. Des reproches contestés par les scientologues.
«Ils ont abusé de ma faiblesse, de mon état psychologique (...) pour obtenir de l'argent, mais en aucun cas pour me venir en aide», a dénoncé Aude-Claire, qui préfère rester anonyme. «C'est de la manipulation mentale et il faut que ça s'arrête», a-t-elle supplié, en larmes, au deuxième jour du procès pour «escroquerie en bande organisée» de l'Association spirituelle de l'Eglise de Scientologie et de six de ses membres. Sa rencontre avec la Scientologie remonte à l'année 1998. Dépressive et en rupture sentimentale, la jeune femme, alors âgée de 32 ans, se laisse convaincre que les cours de «dianétique» peuvent l'aider. Entre mi-mai et fin août, elle dépense 140.000francs (21.500€), entre livres, électromètre -un appareil électrique utilisé par la Scientologie-, cours de «réparation de vie» et cure de «purification».
PEL, Codevi et assurance-vie liquidés
Prise à la gorge, la gouvernante, qui ne gagne alors que 8.000francs (1.200euros) par mois, vide son Plan d'épargne-logement, son Codevi et son assurance-vie. Jean-François Valli, son conseiller-orienteur, va jusqu'à l'accompagner à la porte de Sofinco pour contracter un crédit. C'est en discutant avec un ami fin août1998 qu'elle finit par tourner le dos à la Scientologie, et à porter plainte. Un revirement que Jean-François Valli ne s'explique pas. Pour le scientologue, «elle était contente» et «pressée d'avancer». «Elle n'était pas obligée de payer», «la Scientologie ne peut se faire sous la contrainte, elle est basée sur le volontarisme», martèle le quadragénaire, malmené à plusieurs reprises par le ministère public.
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