karim achoui

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Une réussite fulgurante

Karim Achoui s’essaie à la médecine, échoue et s’oriente vers le droit. Ni pas vocation ni par conviction : « Je rencontre une fille qui a la passion du droit, et comme je suis passionné par elle, je la suis. » Il finance ses études en bossant à droite à gauche, c’est un courageux, le père a donné l’exemple. En 1994, il prête serment. L’ascension, avec son associé Jean-Marc Florand, est fulgurante : premier cabinet, 250 m2 boulevard Malesherbes, 30.000 francs de loyer mensuel.

La présidente Drai tique : « Comment pouvez-vous gagner autant d’argent alors que vous êtes avocat depuis deux mois ? » Karim Achoui, on le sent, peine à dire qu’il s’est enrichi en représentant les Témoins de Jéhovah et l’Eglise de Scientologie. A partir de 2000, il leur préférera les truands. L’après-midi est consacrée à sa vie sentimentale, riche aussi.
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